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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 23:44

Alors qu'il est de bon ton de critiquer l'attitude de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Clearstream, pourtant l'une des quarante victimes de ce dossier, je voulais livrer mon indignation face à l'attitude de Dominique de Villepin et de ses avocats. Car trop c'est trop.

L'ancien Premier Ministre a d'abord mis en doute l'intégrité de la justice en parlant de pressions politiques. En ce qui me concerne c'est bien la première fois que j'assiste à une quasi conférence de presse d'un prévenu dans la salle des pas perdus d'un tribunal. C'est bien la première fois que j'entends un prévenu dire le droit devant micros et caméras en donnant un verdict... Et quel verdict ! Il s'"auto blanchi" au nom du peuple français. Cette mascarade est clairement une tentative de pression sur le Tribunal et ce en son sein. Elle est pour moi inacceptable.

Mais il n'a pas fait que parler de pressions politiques. Il a livré le nom de son instigateur : le Président Nicolas Sarkozy. Rien ne le dérange... C'est bien la peine de faire des effets de manchettes ridicules sur un lapsus et le respect de la présomption d'innocence, si c'est pour accuser sans preuves le Chef de l'Etat dans un procès instruit à charge. 

Dernier rebondissement aujourd'hui : il assigne Nicolas Sarkozy pour atteinte à la présomption d'innocence. L'affaire dans l'affaire ou comment faire diversion et de la pub gratuite pour soi et ses avocats.
Dominique de Villepin avait dit qu'il attendait le procès sereinement pour pouvoir s'expliquer. Attendre un procès sereinement c'est très bien. S'expliquer dans la sérénité c'est encore mieux.

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commentaires

O
<br /> je vous remercie de votre contact. Vous pouvez la faire paraitre dès que cela vous est possible, comme votre réponse.<br /> J'espère que votre passage à l'hôpital s'est bien passé, et je vous souhaite vraiment un bon rétablissement.<br /> Sincèrement.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Je vous remercie pour votre patience et vos bons voeux de rétablissement. Je vais vous répondre rapidement.<br /> <br /> <br />
O
<br /> ma réponse a été envoyée, et une sur l'autre page<br /> <br /> <br />
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L
<br /> J'en suis fort désolé. La vérité c'est que je suis sorti de la clinique ce matin m'empêchant non seulement de vous répondre mais d'actualiser mon blog... puisque mon séjour a duré 7 jours.<br /> Je m'en occupe dès que possible.<br /> Bien à vous.<br /> <br /> <br />
O
<br /> Votre analyse correspondant précisément aux constats toujours et encore exprimés, la seule conclusion que je puisse avoir ici en introduction c’est que précisément vous n’avez aucune différence<br /> avec mes bases !<br /> La seule chose qui vous différencie, un peu, c’est que vous partez du raisonnement des mauvaises conséquences et donc des mauvais résultats issus du centralisme. (d’où mon exemple de la carte<br /> ferroviaire, qui peut aussi être comparée à d’autres, et donc de régions qui ne subissent pas ce genre de conséquences que vous avez BIEN fait de relever)<br /> Comment voulez-vous que nos élus réagissent et décident différemment puisque ils sont issus de ces « hautes écoles » du centralisme ? aussi longtemps que la prise de conscience de la pratique<br /> locale n’est pas spontanée, naturelle, comme le meilleur des exemples, la pratique de respect de nos langues naturelles n’existe pas ? Votre exemple et ce lien avec cela est indissociable !<br /> Vous avez avancé que la décentralisation est effectuée, cela est dit par les élus mais en pratique cela n’est pas démontré ! On se trouve donc toujours dans la définition du centralisme, la preuve<br /> : ce qui est fait sur le plan de la décentralisation ne correspond qu’à la reproduction des mêmes tares, et en aucun cas à une démocratie décentralisée donc majeure et responsable, majeure et<br /> responsable pour les besoins et nécessités des populations.<br /> Ce sont les populations locales qui doivent être à la source des solutions, et non des représentations et des représentants qui ne raisonnent même pas dans et pour leur direction.<br /> <br /> Si l'Etat permettait ce devoir, le premier, la liberté que permet la pratique d'une véritable démocratie, tout se ferait naturellement, spontanément, de manière naturelle. (et sans opposition<br /> gratuite, et la gauche comme la droite seraient orientées efficacités)<br /> <br /> <br />
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O
<br /> En réponse à la vôtre concernant le sous-investissement de l’Etat, celle-ci est une des mauvaises conséquences pouvant l’expliquer et l’ayant hélas favorisé (le centralisme ne favorise que le<br /> centre, il n’y a qu’à regarder par exemple la carte du réseau ferroviaire)<br /> Pour ce qui concerne votre comparaison de l’Auvergne avec les régions d’Italie du sud, en prenant aussi en compte que le Tyrol italien a réussi à se hisser économiquement dans les meilleures<br /> régions européennes, alors qu’en Alsace la situation entre dans la définition et les mauvais niveaux de nos autres régions françaises, l’apport pour tous de l’auvergnat serait de toute façon un<br /> plus qu’ont déjà les Italiens, qu’ils soient du sud ou non, puisque cela favorise et correspond déjà la prise de conscience de tout ce qui est localement important, ce qui est déjà le point de<br /> départ et la base d’un développement : tout à l’opposé de ce que vous avez exprimé de votre région (qui se vide même, ce qui accentue l’affaiblissement économique, et « l’excuse » de l’Etat à ne<br /> pas faire ses devoirs, à ne pas les pratiquer ! = abandon)<br /> Même si l'importance n'était que locale, les pratiques correspondent à des utilités locales dont les répercussions vont bien au-delà du local. C'est ce qui fait aussi les différences, qui font<br /> l'attractivité : ne serait-ce que sur le plan touristique.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Dire que l'Etat n'a pas fait ses devoirs en Champagne-Ardenne n'est pas une excuse. Il suffit de regarder le nombre de km d'autoroute ou encore les lignes de chemin de fer pour s'apercevoir que de<br /> très nombreux territoires sont isolés. L'apport du TGV Est est par ailleurs négligeable car en privilégiant les gares dans les préfectures on n'a pas permis de donner une nouvelle chance aux villes<br /> plus petites (sous-préfectures). Les entreprises s'en plaignent et celles qui disparaissent ne sont pas remplacées.<br /> Et c'est là où j'ai une différence avec vous : il est évident que notre pays est centralisateur. Sauf que les élus nationaux viennent... précisément des régions. Ainsi je ne peux que constater que<br /> les initiatives de décentralisation, qui ont lieu on ne peut le nier, n'ont profité qu'aux mêmes régions, qu'aux mêmes grandes villes... On a donc une décentralisation effectuée et encore une fois<br /> effective mais qui laisse sur le bord de la route une très grande quantité de Français, la plupart du temps du monde rural. Voilà pourquoi je mets l'impact de la langue régionale sur un autre<br /> plan car si dès le départ une partie de la population est mise de côté il n'est pas très difficile de se dire que les régions ne partent pas avec les mêmes chances.<br /> <br /> <br />
O
<br /> un petit complément puisque vous avez pris l'Italie comme référence.<br /> je viens de recevoir l'information sur un livre et son auteur.<br /> Titre Südtirol - Alsace / Elsass, histoires croisées.<br /> Deux pays de Marche qui ont tant de caractéristiques communes, mais dont les destinées divergent à présent, réussite d'un côté, Todesmarsch de l'autre! Depuis, grâce à une gestion de proximité, un<br /> sens profond de la solidarité et une certaine intelligence collective, les Sud-Tyroliens ont hissé leur région au rang des plus prospères d'Italie et parmi le dix régions les plus riches de l'UE :<br /> taux de croissance en pointe, progrès social constant, bilinguisme généralisé faisant la fierté de tous...<br /> L'autonomie s'est imposée au Sud-Tyrol.<br /> Rien de tel pour les Alsaciens! Tandis que les Sudtyroliens prenaient le train de la responsabilisation, eux restèrent sur le quai en assistant avec désarroi à l'instauration d'un système de<br /> subordination et de discrimination linguistique et culturelle qui conduira leur marginalisation. pourquoi ce qui fut possible au Sudtirol ne le serait-il pas en Alsace? c'est une question que se<br /> pose l'auteur.<br /> Commandes auprès de l'auteur B.Wittmann, 5 impasse de l'Ancre 67000 Strasbourg<br /> Prix 22 euros + frais de port 3,92, paiement par chèque à son ordre.<br /> <br /> Pour quelle raison ce qui est possible dans tout pays ne le serait-il pas en France, pour le développement économique local???<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Bonne question !! Pour nuancer le propos peut-être que l'on peut préciser que le bilinguisme dont l'auteur parle est constitué de l'italien bien entendu et de l'allemand (ou une langue alémanique<br /> en tous les cas). Ainsi dans ce contexte je vois assez bien l'intérêt économique de la chose puisque nécessairement le bilinguisme favorise les échanges.<br /> En revanche si vous imposez l'auvergnat comme langue à étudier en Auvergne je ne suis pas certain que vous obtiendrez les mêmes résultats car aucun autre pays ne parle cette langue. Je note aussi<br /> que l'Italie a également mis en place le fameux "statut" pour les langues du sud de la "botte" ce qui n'empêche pas les régions qui les parlent d'être parmi les plus pauvres d'Europe.<br /> <br /> <br />

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