Comme chaque année on trouve encore des journalistes ou des commentateurs pour lancer une critique sur la présence d'une épreuve du bac le lendemain de la fête de la musique.
Ainsi Gérard LECLERC a indiqué lundi matin sur L.C.P. qu'il ne comprenait pas que l'Education Nationale avait eu l'outrecuidance de placer mardi 22 juin une épreuve du bac...
Que faut-il comprendre ? Que ce n'est pas chouette pour les lycéens qui ne pourront pas assister à la fête de la musique ? Les pauvres petits. (Comme si le fait d'aller à la fête de la musique allait faire baisser le taux de réussite de 90% à 50%...).
Non mais franchement... Alors que la France entière est tombée de haut face au comportement lamentable des Bleus, cette réflexion est consternante... Mais quel est le sens des priorités donné à notre jeunesse ? Un "jeune" est-il incapable de sacrifier deux ou trois fois dans sa vie sa présence à la fête de la musique pour cause d'examen ? Si l'Education Nationale doit se préoccuper de la date de la fête de la musique, pourquoi ne devrait-elle pas en faire autant avec les dates des compétitions sportives telle la fameuse Coupe du Monde ?
Et si le problème venait plutôt de la date de la fête de la musique ? La placer le premier samedi de l'été pourrait régler le sujet de manière définitive. Mais il est vrai que critiquer le Ministère de la Culture est moins porteur que de critiquer le Ministère de l'Education Nationale.