22 juin 2009
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La burqa agite en ce moment le débat politique et le Président Sarkozy a validé aujourd'hui le principe d'une commission parlementaire sur le sujet.
Je remarque d'abord, une fois de plus, que les médias se sont emparés du sujet en invitant des spécialistes des deux camps pour en débattre... On me dira que c'est normal. Oui mais pour couper l'herbe sous le pied des parlementaires on ne fait pas mieux. En deux ou trois jours les médias auront évacué le sujet alors que le travail parlementaire durera plusieurs mois. A chaque fois je trouve cela déroutant.
Au lancement de cette polémique j'étais partagé. En effet si on est convaincu que la burqa est le symbole de la soumission des femmes, alors le problème n'est pas la burqa mais "l'idéologie" qui en est à l'origine. Interdire la burqa et maintenir cette idéologie sur le territoire n'apporte en définitive pas grand chose, à part sauver les apparences en se voilant la face.
Mais les reportages diffusés aujourd'hui ont apporté un autre son de cloche. Je passe sur les traques des journalistes pour trouver Les Femmes qui portent la burqa :"on n'en a vu qu'une dans le quartier aujourd'hui" précise la journaliste. Ces safaris photo en banlieue sont vraiment nauséabonds.
Toutefois des jeunes femmes d'une vingtaine d'années sont interrogées. On ne les voit pas. Même pas les yeux. Non pas parce que les journalistes ont flouté les visages. Non. Le drap est noir et recouvre tout au point de se demander comment elles font pour respirer.
On apprend alors que la burqa c'est le respect. Plus précisément en portant la burqa les filles obtiennet le respect des garçons.
La conclusion en devient évidente : la burqa est le bouclier anti agression sexuelle. Les jeunes femmes en sont donc réduites à porter la burqa pour se protéger. Ce n'est donc pas l'embrigadement religieux qui a gagné mais la terreur.
En définitive le port de la burqa sera sans aucun doute interdit et cela paraît logique surtout dans les lieux publics. Mais il n'est pas certain que cette mesure puisse résoudre tous les problèmes qui sous-tendent le développement de cette "pratique vestimentaire".
Je remarque d'abord, une fois de plus, que les médias se sont emparés du sujet en invitant des spécialistes des deux camps pour en débattre... On me dira que c'est normal. Oui mais pour couper l'herbe sous le pied des parlementaires on ne fait pas mieux. En deux ou trois jours les médias auront évacué le sujet alors que le travail parlementaire durera plusieurs mois. A chaque fois je trouve cela déroutant.
Au lancement de cette polémique j'étais partagé. En effet si on est convaincu que la burqa est le symbole de la soumission des femmes, alors le problème n'est pas la burqa mais "l'idéologie" qui en est à l'origine. Interdire la burqa et maintenir cette idéologie sur le territoire n'apporte en définitive pas grand chose, à part sauver les apparences en se voilant la face.
Mais les reportages diffusés aujourd'hui ont apporté un autre son de cloche. Je passe sur les traques des journalistes pour trouver Les Femmes qui portent la burqa :"on n'en a vu qu'une dans le quartier aujourd'hui" précise la journaliste. Ces safaris photo en banlieue sont vraiment nauséabonds.
Toutefois des jeunes femmes d'une vingtaine d'années sont interrogées. On ne les voit pas. Même pas les yeux. Non pas parce que les journalistes ont flouté les visages. Non. Le drap est noir et recouvre tout au point de se demander comment elles font pour respirer.
On apprend alors que la burqa c'est le respect. Plus précisément en portant la burqa les filles obtiennet le respect des garçons.
La conclusion en devient évidente : la burqa est le bouclier anti agression sexuelle. Les jeunes femmes en sont donc réduites à porter la burqa pour se protéger. Ce n'est donc pas l'embrigadement religieux qui a gagné mais la terreur.
En définitive le port de la burqa sera sans aucun doute interdit et cela paraît logique surtout dans les lieux publics. Mais il n'est pas certain que cette mesure puisse résoudre tous les problèmes qui sous-tendent le développement de cette "pratique vestimentaire".